Bonjour Patricia
Je viens de m'inscrire sur ce forum et rassemblant mes souvenirs de Maîtrise de Droit à la Fac de ROUEN (1967 !) et deux actes (d'une Grand'tante décédée à son 16ème jour) que Christian LEGUILLON m'a très gentiment adressé aujourdh'ui, je suis en mesure de vous donner une réponse à votre question.
La Loi (Code civil depuis 1802) fait obligation à toute personne qui a connaissance d'une naissance (article 56) ou d'un dècès (article 78 ) d'en faire la déclaration à la mairie de la commune où l'événement a eu lieu. Il va de soi qu'en règle générale ce sont les parents les plus proches qui font cette démarche (père et/ou mère de l'enfant né, enfants, frères ou soeurs du décédé etc...).
Mais ce peut-être toute autre personne : une sage-femme, un médecin, une religieuse, un prêtre, un voisin, un(e) ami(e) lorsque la famille est absente ou défaillante.
Bref, celui qui doit déclarer, pour s'affranchir de son devoir civique vient en Mairie requérir l'officier public de l'état civil pour qu'il enregistre sa déclaration.
Exemple dans l'un des deux actes prècités :
Laquelle enfant, sur la réquisition et présentation à nous faites par ledit Alexis VILLEBROD, son père, a reçu les prénoms de Léonie Alexandrine.
Certes le registre de l'abbé LEBRET dont vous parlez évoque des réquisitions antèrieures au Code Civil mais autant que je sache les principes du Droit Canon en matière de tenue des registres parroissiaux étaient les mêmes et ont été sagement repris par les rédacteur du Code CIvil.
Simplement, l'obligation de déclarer et de requérir le Curé résultait non d'un devoir civique mais des devoirs de tout bon chrétien !
En espérant vous avoir éclairée.
Bien cordialement
Pascal VILLEBROD