La variole je présume !
Si la peur s'est affaiblie de la familiarité, il n'en reste pas moins que les 3 premiers quarts du XIXe siècle contredisent les illusions de ses débuts et prolongent, sous dautres espèces, la tradition des grandes mortalités épidémiques.
D'autant plus que la variole, qu'on croyait vaincue, reprend de la hardiesse dans les années 1840-1850, en faisant fi de la vaccination.
1871 : à Caen, elle provoque le record absolu de mortalité du siècle, 2075 morts, contre 1100 à 1200 en année normale. En Normandie, (dans le 14 et le 76) estiment les médecins du temps, c'est sans doute la plus meurtrière des épidémies du siècle, à laquelle n'échappent ni les campagnes ni les petites villes, où le taux de mortalité double en neuf mois! La peur réapparaît. Il arrive qu'on refuse de s'approcher des cadavres et de porter les cercueils ; on revient aux quarantaines aussi rigoureuses qu'inefficaces, dans le climat de crise nationale qui suit la défaite et accompagne l'occupation étrangère
1871 en France, la mortalité due à la variole s'élève à 200 000 décès
Source : http://geneahist-goupil.over-blog.com/archive-05-2005.html