Bonsoir,
Merci Christian pour ce compte rendu que je trouve très intéressant, car c'est la première fois où le système est inversé.
Je m'explique : d'habitude, une personne a un soucis. Elle ne sait plus à quel saint se vouer ! Elle va voir un psy qui trouve rien
Elle va voir un psychogénéalogiste (qui peut être psy) et là on fait des hypothèses "autres" c'est à dire "comme je n'ai pas d'explications valables par rapport à mon propre passé, c'est pas par rapport à ma vie mais à cause de celle de ma famille".
On cherche, et souvent on trouve. Mais au-delà de ce que l'on trouve, ce qui me parait très important c'est la recherche que l'on va faire auprès de nos proches, on va restaurer une communication et on va permettre d'exposer parfois ce qui n'a jamais été dit mais qui a fortement entravé tout le monde. On va comprendre comment le comportement de cet ancêtre a été raconté et comment il a pu impressionner tous les discours écoutés par les enfants que l'on était ou que nos parents étaient.
Pourquoi je dit que le système est inversé ?
Un généalogiste ne cherche pas (à priori) à résoudre un problème existentiel. Il cherche par curiosité, par passion ... Et lui des ancêtres, il en a quelques centaines voire milliers.
A ce moment là, il y a un fond de travail vraiment intéressant car on ne va pas sélectionner que les quelques personnes. On peut, tels des chercheurs de laboratoire faire de vraies études longitudinales
Aussi, si vous, généalogiques, vous vous intéressez à la psychogénéalogie, vous pouvez avoir une recherche plus neutre et sur une beaucoup plus grande échelle.
Car ma question à moi c'est :
Est réellement la vie de notre ancêtre qui nous empoisonne la vie (Dois-je finir une tâche qu'il n'a pas fini
) ou simplement :
il a eu la vie qu'il a eu mais l'impact de ses actes et le discours de la famille sur ces actes ont complètement entravé la liberté d'expression individuelle
Je vais suivre avec intérêt vos reflexions
Amicalement
Liliane