Bonjour Valérie
Désolé si je réponds un peu tard à cet ancien post ... Ce forum est si riche que je n'ai pas encore tout lu, loin de là !
Je vous propose de lire ce qui est écrit sur ce blog (magnifique !) : http://lehavrephoto.canalblog.com/archives/2009/04/26/13524261.html
... et notamment cet article "les nouveaux habitants de Montgeon".
Il y est précisé que le nom du Cinéma du Camp provisoire installé durant la guerre 39-45 s'appelait le Kursall !
Dans un autre post de ce forum,
https://gghsm.forumpro.fr/t1906-les-cinemas-du-havre Pierre BRUGER s'interrogeait sur l'origine du nom du cinéma qui existait rue de Paris (le Kursall ... je me souviens ... 2 films chaque séance, pour un prix très modique !). Un rapport sans doute entre ces deux salles ... Ce n'est qu'une hypothèse personnelle, qui ne s'appuie sur aucune vérité historique, mais on peut penser que la salle du camp provisoire fermant, une nouvelle salle rue de Paris aura repris le nom !
Alors le mystère reste entier quant au nom de la salle de cinéma autrefois installée dans l'actuelle blanchisserie de Rouelles !
Bien que ... Rouelles borde la forêt de Montgeon.
Cordialement
Patrice
"Mais comment évoquer Montgeon sans parler de l'incroyable histoire qui entoure cette forêt ? Au lendemain de la seconde guerre mondiale, le bois de Montgeon à été transformé à la hâte en cité provisoire pour les sinistrés havrais. Cette cité constituée de préfabriqués à été aménagée dans l'ancien camp de transit de l'armée américaine, le camp "Herbert Tareyton". De 1946 à 1964, la cité Montgeon à abrité pas moins de 6000 familles issues des quartiers d'Aplemont, Notre-Dame, Saint-FrançoisSaint-François, Graville, Bléville, Saint Vincent, tous sinistrés par les bombardements.
Cette cité provisoire de la fôrêt de Montgeon était une véritable petite ville dans la ville avec ses écoles, son cinéma (le Kursall), sa mairie annexe, son église (St Christophe de la Forêt), ses commerces, ses lignes de bus, ses services en tous genres. Les derniers habitants de la forêt, qui n'avait pas retrouvé de logement dans la reconstruction d'après guerre, ont tous été relogés dans les nouvelles cités de CaucriauvilleCaucriauville et de la Mare Rouge. Pour l'anecdote, on disait de ces "ZUP" (zone à urbaniser en priorité) qu'il s'agissait d'un provisoire plus durable. 50 ans plus tard, les habitants de ces grands ensembles HLM font l'objet d'une exposition du célèbre photographe Guy Isaac."