Bonjour,
Dans les villages, existaient des congrégations de "frères de la Charité" qu'on appelait aussi Charitons. Ils étaient chargés de rendre les derniers hommages aux gens très pauvres. Ils étaient présents lors des obsèques et je pense qu'ils devaient avoir un banc réservé dans l'église.
Anne LEBIS doit être d'une position assez élevée pour avoir le droit d'être enterrée dans l'église, et pour pouvoir retrouver son lieu de sépulture le curé dans l'acte d'inhumation indique "au bout du banc des frères".
Plus on avait une position sociale importante plus on était enterré, près du choeur et de l'autel, endroit le plus sacré de l'église.
Tout le sous-sol de l'église était creusé de tombes; mais les morts n'étaient pas forcément mis dans des cercueils et pendant l'été avec la chaleur, l'odeur de décomposition des corps était parfois insoutenable et des maladies se répandaient . C'est la raison pour laquelle l'Eglise interdit la sépulture dans l'église, sauf des cas exceptionnels.
Bon Dimanche
Michèle